Profitez de réductions sur nos créations!

L'HATELIER
Art & Développement


Découvrez notre collection unique de sculptures alliant artisanat congolais et modernité, et soutenant le développement local.
Nos œuvres contribuent au financement de projets bénéficiant à la communauté locale
VILLAGE DE NSIAMFUMU - KONGO CENTRAL

OEUVRE EN VEDETTE
"ACCULTURATION (Chrysalis)"
Sculpture en bois (totem, 2 éléments). 160 cm de hauteur sur socle en bois (plateau).
L’acculturation est le processus par lequel un individu ou un groupe adopte, en partie ou en totalité, des éléments d’une culture autre — que ce soit sa langue, ses croyances, ses pratiques sociales ou ses symboles. Loin d’être un phénomène marginal, elle accompagne depuis toujours les contacts entre civilisations. L’histoire humaine est une longue trame de migrations, de conquêtes, d’échanges, de subjugations — et donc d’acculturations, parfois violentes, parfois fécondes.
Cette œuvre traduit visuellement cette tension. Elle se présente comme un totem traditionnel, orné de masques anciens, porteurs d’une mémoire culturelle. Mais ce totem est partiellement recouvert de graffitis aux couleurs criardes, de motifs urbains agressifs, venus troubler — voire effacer — l’ordre initial. Cette superposition brutale de signes symbolise les effets que peut produire une culture dominante lorsqu’elle s’impose à une autre.
Ici, l’œuvre fait bien sûr écho à l’histoire de la République Démocratique du Congo, où la période coloniale a entraîné une répression systématique des cultures locales. Mais son propos est plus vaste : elle s’intéresse à la manière dont, à différentes époques et dans différentes régions du monde, des récits, des formes et des identités ont été recouverts ou altérés.
L’acculturation n’est ni totalement négative, ni fondamentalement positive : elle interroge la manière dont les cultures se transforment à travers les chocs et les contacts. Aujourd’hui encore, elle se manifeste à travers les médias, l’industrie du divertissement ou les imaginaires dominants, agissant parfois de façon discrète, presque insidieuse.
Cette sculpture invite ainsi à une réflexion nuancée sur la façon dont les cultures évoluent, se résistent ou se recomposent. Et sur ce que l’on choisit, consciemment ou non, de garder, d’oublier… ou de transformer.
"Chrysalis"
La sculpture, sous-titrée "Chrysalis", incarne un monde en mutation, un creuset où se mêlent des composantes diverses et variées. Elle symbolise le souhait ardent que ces éléments, par un processus alchimique, contribuent à une transformation profonde du continent africain et de la République Démocratique du Congo. "Chrysalis" est ainsi une métaphore de ce mélange culturel en perpétuelle transformation.

OEUVRES EN VEDETTE
"THE ACCIDENT (An african sculptor deep in thougt)"


"MAGIC GRIOT"
Sculpture en bois (2 éléments). 38 cm de hauteur sur un socle en bois décoré de 30 cm X 30 cm de diamètres.
Cette œuvre représente un griot africain — le conteur traditionnel — de manière schématique, presque totemique. C’est une sorte de fétiche, une mascotte de bois conçue pour stimuler l’imagination. Un "doudou" de la narration, si l’on veut.
Sa fonction ? Inspirer. Donner à celui ou celle qui l’observe l’envie — et la capacité — de créer de bons récits. C’est un totem idéal pour les raconteurs d’histoires, les scénaristes, les concepteurs créatifs, les publicitaires. Un catalyseur de story tellings.
Dans certaines cosmogonies congolaises, Dieu lui-même est vu comme un grand conteur — un storyteller cosmique — et la vie, une trame d’histoires qu’Il tisse. C’est pourquoi le MAGIC GRIOT est ici posé au cœur d’un réseau de signes cosmiques et de géométries sacrées, comme autant de portes vers l’imaginaire.
""UNUKALHAI (ALPHA SERPENTIS)"
Titres alternatifs:
- EV.E (EVery time - Every where)
- LA JEUNE FILLE HORS DU TEMPS
-
UNUKALHAI
Sculpture en bois (6 éléments)
150 cm de hauteur sur socle en bois décoré
Sens du titre :
UNUKALHAI est une étoile géante orange, située à environ 73 années-lumière de la Terre. C’est la plus brillante de la constellation du Serpent. Son nom, d’origine arabe (ʿunuq al-ḥayyah), signifie "le cœur du serpent". Il fait référence à sa position centrale dans cette constellation.
Une constellation, en astronomie, est un groupement d’étoiles formant une figure reconnaissable dans le ciel. Elles servent à orienter notre regard dans la nuit, et leurs noms portent souvent des récits venus de la mythologie ou des cultures anciennes. On en compte officiellement 88.
La constellation du Serpent, quant à elle, porte une riche symbolique. Dans la mythologie grecque, elle est associée à Asclépios, dieu de la médecine, qui aurait découvert le secret de la résurrection grâce à un serpent. Le Serpent devient ainsi symbole de guérison, de renaissance, de sagesse et de transformation.
L’élément central de la sculpture évoque justement un serpent lové sur lui-même. Autour de lui gravitent d’autres formes, telles que des sphères, qui suggèrent poétiquement des planètes ou des astres : une constellation, vivante, mouvante.
Dans ce contexte symbolique, où plane l’ombre d’Asclépios, cette œuvre évoque la puissance thérapeutique de l’art. La créativité, lorsqu’elle est exercée, peut apaiser, guérir, régénérer l’âme. Elle est un remède.
Lorsque je m’assieds face à cette sculpture, UNUKALHAI, lorsque je l’observe et médite sur elle, elle m’invite à me souvenir que de nombreux problèmes de la vie peuvent être abordés — et parfois résolus — par une approche créative. La créativité, je le crois, devrait être un ingrédient essentiel, permanent, de la vie.
Le pouvoir du nom
C’est ce nom, UNUKALHAI, si beau, si étrange, presque mystique, qui donne à cette sculpture son aura singulière. Il oriente notre regard, il "constelle" — au sens psychologique du terme — tout un réseau de significations dans l’esprit.
Parmi toutes les œuvres de la série, UNUKALHAI est celle qui m’a fait le plus réfléchir à l’importance du nom. Elle m’a fait prendre conscience à quel point le titre d’une œuvre influe sur sa perception. Un titre change tout : il façonne l’angle de lecture, il révèle ou suggère un monde. Le titre est un acte de magie. Il active une construction de sens dans l’esprit du spectateur.
En ce sens, cette sculpture est aussi une méditation sur le pouvoir du titre. Elle nous rappelle que chaque nom donné à une œuvre "constelle" un univers particulier — et fait naître une vision.
Sculpture en bois '2 éléments) – Pièce fondatrice de la série
Hauteur: 45 cm
Première réalisation de la série, cette œuvre nous montre un sculpteur africain littéralement « en train de se prendre la tête » : il vient de briser une des pièces sur lesquelles il travaillait. Ce fragment, encore visible dans la sculpture, en est devenu le point de départ. D’où son nom : L’ACCIDENT.
Mais ce qui aurait pu être un échec devient ici un embrayeur de sens, un tremplin. L’accident déclenche un nouvel élan créatif. Il ouvre des portes, révèle des sentiers inattendus. Il fait naître d’autres œuvres, d’autres formes. Le sculpteur transforme alchimiquement l’incident en ressource. Il ne le masque pas : il l’intègre, il le magnifie. Il en fait un principe de vie.
Un autre aspect de cette œuvre réside dans la manière dont elle suggère que les accidents et les failles de l’existence, les fissures, les fêlures, les blessures... bien qu’imprévus ou non désirés, peuvent ouvrir sur de nouveaux possibles. Ce qui semblait une limite devient parfois un point d’appui. L’ACCIDENT invite à considérer ces ruptures non comme des fins, mais comme des points de passage vers autre chose — des espaces de redéfinition, de déplacement, voire de création.
Une autre lecture possible serait de voir dans cette figure un homme absorbé par la pensée — en méditation créatrice, ou plongé dans le doute. Peut-être est-ce une image du Créateur lui-même, en plein questionnement sur le sens, la direction à prendre, les formes à venir. L’ACCIDENT devient alors une allégorie du processus créatif : fragile, sinueux, instable, mais fécond.
C’est la première œuvre de la série, et elle en donne le ton. Toutes les œuvres qui suivront assumeront cette logique : laisser une place au hasard, faire confiance aux bifurcations, accepter les détours comme partie intégrante de la forme. Ici, l’œuvre se construit de manière organique. Elle naît dans l’imprévu.
En filigrane, une question fondamentale affleure :
L’univers a-t-il été préconçu, ou bien est-il le fruit d’une suite d’accidents, de bifurcations créatives ?
L’univers aime-t-il les ruptures ?
L’ACCIDENT devient ainsi une œuvre réflexive. Cette petite sculpture de 45 cm, malgré sa taille modeste, interroge le rôle du chaos dans la création, les noces du hasard et de la forme. Elle ouvre une réflexion vertigineuse sur la manière dont le réel — comme l’art — surgit parfois de ce qui échappe au contrôle.
EV.E (EVery time, Every whereà
D'après certains, cette sculpture serait aussi un portail transdimensionnel qui permet à ceux qui l'observent soigneusement et profondément de se projeter (ou ou leurs corps astraux) dans d'autres endroits de l'espace et du temps. D'ou le nom de l'oeuvre EV.E (EVery time, Every where). C'est une espèce de vaisseau spatial en bois qui permet des déplacements dans l'univers par la méditation. On prétent qu'elle permet notamment de se projeter directement dans la Constellation du Serpent.
Œuvres d'art uniques
Découvrez maintenant
Artisanat congolais
Achetez ici
Enchères créatives
Participez aux enchères
L'Atelier: Art et Engagement Communautaire
Découvrez notre mélange unique d'art et de tradition, soutenant les artisans congolais tout en promouvant le développement local à travers des créations authentiques et modernes.
150+
15
Art Congolais Authentique
Soutenez Local